Aucune personne, quelles que soient sa nationalité et ses origines, ne saurait être stigmatisée pour des faits commis par d’autres. On n’est pas délinquant par nationalité ; on ne commet pas un délit du fait de son appartenance à un groupe.
Il est tout aussi insupportable d’observer les amalgames véhiculés par le même encart : les "gens du voyage" représenteraient une nationalité distincte, leur nationalité française leur étant alors automatiquement déniée. Le même sort est réservé aux personnes issues des "groupes des cités", ou "groupes des cités toxicomanes" et "autres".
Voir le site du "Progrès" :
http://www.leprogres.fr/rhone/2014/04/21/delinquance-criminalite-organisee-qui-fait-quoi-dans-le-rhone
La LDH Rhône-Alpes s’étonne de ce qu’un journal, quotidien régional d’information, puisse avoir recours à de telles pratiques. Elle alerte sur la dérive qu’elles constituent et demande, en tout état de cause, des explications.
Pour Jean-Marie Delmas, Délégué régional de la LDH : « Il faudrait plutôt poser la question des causes de cette délinquance, et ne pas oublier les discriminations, notamment dans l’accès à l’emploi, qui ont pu pousser des personnes déjà fragilisées dans l’illégalité ».
Contact :
Stéphane Pillet, Délégué régional suppléant, chargé de la communication et des relations Presse : < pillet chez ldh-rhonealpes.fr > - 06 52 79 88 00